Un engagement à vie avec l'OQLF
Une entreprise qui a obtenu son certificat de francisation de l’Office québécois de la langue française (OQLF) croit souvent que le dossier est réglé pour de bon. À tort.
Permanence du statut de l’entreprise
L’obligation de francisation est perpétuelle. Une fois le certificat en main, l’entreprise doit maintenir le statut du français tel qu’il était au moment de la certification, et l’OQLF s’assure de la permanence de ce statut dans l’entreprise. À l’approche de la troisième année de la date anniversaire du certificat, l’OQLF lui envoie un nouveau formulaire qui porte le nom de rapport triennal.
Rapport triennal
Ce document ressemble beaucoup au formulaire d’analyse linguistique que l’entreprise a dû remplir avant de recevoir son certificat. On y recueille des informations sur la connaissance du français du personnel, l’utilisation du français dans les documents de travail, les communications internes et externes, l’utilisation d’une terminologie française et le degré de francisation des technologies de l’information. Eh oui, il faut toujours refaire le même cheminement avec l’OQLF afin de conserver son statut.
Trois avenues pour les entreprises :
1. Autonomie complète
Une première partie des entreprises remplira le rapport triennal en s’inspirant des données antérieures de l’analyse linguistique ou en faisant un copier-coller de rapports précédents. Voilà une stratégie qui peut s’avérer coûteuse, car les erreurs qui auront été faites précédemment sont alors répétées systématiquement. Par manque de connaissances des réelles obligations de francisation, on continue ainsi d’accumuler les dépenses parfois indues pour l’organisation. Si on peut facilement copier les données, on peut plus difficilement défendre des principes qu’on ne maîtrise pas.
2. Dépendance complète
Une autre proportion des entreprises attendent tout simplement le courriel de l’OQLF et laissent le conseiller de l’Office remplir le document, un peu comme si on laissait le représentant du fisc remplir notre déclaration de revenus! Les conséquences peuvent être inquiétantes.
L’entreprise peut se voir attribuer un plan de redressement qui oblige alors à franciser des choses qu’on n’avait pas à franciser auparavant. Par ailleurs, le risque du roulement de personnel dans l’entreprise (ou à l’OQLF) peut compliquer sérieusement le dossier. Par exemple, si l’employé(e) qui s’occupait du dossier de l’OQLF quitte l’entreprise sans laisser de notes au dossier, et que son successeur se croit spécialiste de la francisation parce qu’il s’est déjà occupé de ce dossier dans une autre entreprise, il y a fort à parier qu’il trébuchera sur les questions pièges, en se méprenant sur le sens des questions.
3. Travail avec un expert spécialisé en conformité aux obligations linguistiques
Il existe pourtant une autre avenue : la nôtre! Nous vous permettons de faire affaire avec de vrais spécialistes de la conformité aux obligations linguistiques québécoises. Nous savons que franciser ne signifie pas tout traduire.
Il s’agit pour nous d’adapter un environnement de travail à des normes et à des pratiques linguistiques, en tenant compte de toutes les variables qui peuvent influencer la productivité et la rentabilité d’une entreprise. Aucun traducteur ni aucun avocat n’est en mesure de faire ça. C’est cette expertise unique que GP Conceptal met à la disposition des entreprises depuis près de vingt ans.
Communiquez avec nous. Nous avons des solutions pour vous.
Chantal Larouche
Présidente, GP Conceptal inc.
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